Pour cette trente et unième édition nous ne vous cacherons pas que nous avions quelques inquiétudes. Fin d’année chargée, peu propice à la communication et aux décisions, annulation de notre système de forfaits, réservations seulement par internet… une semaine avant le Festival il nous restait bien plus de places que d’habitude.
Au final nous avons connu une très faible baisse de participation, qui a juste apporté un peu plus de fluidité. Les ventes sur place ont en effet bien compensé les réservations un peu en retrait, et la proportion de Parisiens, et même de Vincennois, a augmenté, enrichissant notre public d’adhérents et de curieux de toute la France.
Comme d’habitude nous avons fait le plein pour les séances du samedi après-midi dans le grand amphithéâtre. Nous l’avons également fait aux deux séances du centre Sorano, ce qui a pleinement justifié notre option d’ouvrir une deuxième salle pour les horaires habituellement les plus chargés.
L’autre fait marquant est la forte présence des femmes voyageuses parmi les réalisateurs, les jeunes Lucie et Maylis pour Cin’énergie, Florence et Sylvie pour Hokkaido, et Edwige et Elisabeth pour La route des nuages. La splendeur de la danse des grues et l’extrême difficulté de leur voyage au nord du Japon pour les unes, la poésie, la douceur, le recul par rapport à leur voyage pour les autres… ont été encensés. Carlos et son voyage du Bénin à la France a aussi fortement impressionné, problèmes de visas lorsqu’on est Africain, traversée d’une France aux villages vides …
On notera aussi le succès toujours grandissant des points-rencontre, si bien qu’il a fallu en urgence ouvrir une seconde salle pour celui sur l’Europe du sud et les Balkans. Les débats sur le matériel (photo, électricité, accès à l’internet …), sur les véloroutes de France, sur les vélos pliants … ont aussi réuni beaucoup de monde. En outre nous avons été frappés par la forte demande de renseignements précis, à laquelle il semble que le festival réponde assez bien, avec l’aide notamment des stands de matériel et de voyageurs, même si nous savons que pour eux l’espace est encore un peu exigu.
Avec près de 80 bénévoles, l’accueil a été fort sympathique, nous a-t-on dit, en précisant même qu’il était personnalisé. Finalement la principale critique aura été … qu’il n’y avait pas assez de place dans la rue pour attacher les vélos des visiteurs. Il ne manquait plus que ça !